Benoite Groult, “les barreaux des prisons et des clôtures ont une fâcheuse tendance à repousser, comme les bambous”, nous rappelle dans Mon évasion tous les droits acquis au cours de ces 50 dernières années.
» La liberté s’apprend au jour le jour »
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Si l’aventure en tente plus d’un, le chemin pour y arriver n’est pas aisé. Jacques Semelin s’en émeut sur les pages de l’association Lire dans le noir.
Les éditeurs sonores ne sont pas trés nombreux, mais pour survivre, il leur faut trouver un équilibre financier qui n’est pas toujours aisé. En plus des droits d’auteur, ils doivent s’acquitter des coûts d’enregistrement du comédien qui fait la lecture, de l’ingénieur du son qui met au point les fichiers son, de la musique qui peut accompagner le tout, cela représente un budget assez élevé. Quand on sait que le public d’un livre audio ne représente pas plus de 1 à 5% du public de la version papier, on peut comprendre les réticences de certains éditeurs.